Pour la plupart, les femmes conduisent leur vie à la boussole du perfectionnisme. Une envie de "bien faire" qui se manifeste dans tous les domaines de la vie : travail, maison, enfants, conjoint, vacances, dîners ou fêtes, cadeaux, apparence physique, organisation du temps, relations aux autres... tout doit être parfait.
Un peu comme si à tout instant quelqu'un murmurait à l'oreille : "Peut mieux faire..."
A force de vouloir être des bonnes élèves, ne passe-t-on pas à côté des choses simples et essentielles ?
Avouons-le, nous en faisons trop !
En quoi c'est gênant ?
- c'est fatigant. Pour nous, et pour notre entourage. Car toutes les "Madame Plus" que je rencontre sont aussi des bourreaux en jupon pour leurs proches, des ayatollahs de la perfection imposée. Que d'énergie dépensée !
- ça n'est pas toujours efficace. Se perdre dans les détails peut parfois occulter l'essentiel.
A quoi sert-il de proposer à ses amis un dîner "parfait en tous points", si l'on passe la moitié de la soirée échevelée et transpirante dans la cuisine ?
- ça nous emmène toujours plus loin. Après ce nouveau record, que vais-je m'imposer ?
- enfin, ça heurte notre besoin de reconnaissance, et d'une certaine manière notre confiance en nous. Nous ne pouvons être reconnue et valorisée que si nous sommes parfaites.
Comment s'en sortir ?
- accepter d'en faire moins, sans pour autant tout laisser tomber.
- évaluer le juste équilibre entre le "suffisant" et "l'exorbitant"
- commencer par "lâcher" les choses qui prêtent le moins à conséquence.
Dans "La sophrologie au féminin", plusieurs chapitres intéressent les "bonnes élèves" : celui sur la culpabilité, celui sur les exigences, celui sur la reconnaissance et celui sur la confiance... Bon travail !
Oui, c'est vrai qu'on en a marre de rechercher toujours des bonnes notes!!
Bravo pour votre livre - que j'ai dévoré. C'est un "bonbon" : jouissif et pratique
Rédigé par : Sylvie | 21 octobre 2008 à 12:13