Je l'ai déjà souligné : la culpabilité fait partie des stresseurs subjectifs les plus présents chez les femmes.
Petit florilège des thèmes (inépuisables) de culpabilité au féminin parmi ceux que j'entends régulièrement :
- je m'en veux de rentrer tard à la maison (pour les femmes qui travaillent)
- je m'en veux de partir tôt du boulot (idem)
- je ne sers à rien (pour les mamans au foyer)
- c'est de ma faute si mes enfants ont des mauvais notes, je ne m'occupe pas assez d'eux
- c'est de ma faute si mes enfants ont des mauvaises notes, avec la mère qu'ils ont
- je dépense trop
- je ne gagne pas assez
- je ne consacre pas assez de temps aux autres
- je ne me consacre pas assez de temps à moi
- je me laisse aller : je ne fais plus de sport
- ma maison n'est jamais assez propre
- je suis trop gentille
- je ne suis pas assez patiente...
Vous le constatez, certaines de ces accusations sont en parfaite oppostion. Et c'est bien le problème : les culpabilités mal placées (infondées) sont insolubles. En revanche, leur ressassement est un vrai facteur de tension permanente, d'insatisfaction et de dévalorisation (la femme qui cumule tous les critères ci-dessus est une vraie souillon !!).
Accepter d'en sortir, c'est reconnaître ce que l'on sait faire (bien), ce que l'on revendique, ce en quoi l'on croit, en laissant le reste de côté, nonobstant le jugement des autres...et le sien ! Il faut accepter de faire -et assumer - tous ces choix.
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