Qui veut bien faire, vite, à la perfection, sans que ça dérange les autres, et dans l'espoir d'être félicitée, tout en s'en défendant ? Une femme.
Soit 50% de la population.
Chaque jour je reçois des femmes formidables, impliquées, brillantes, honnêtes, professionnelles, disponibles, dévouées, méritantes...et insatisfaites. Elles ont toujours l'impression de ne pas être à la hauteur, de ne pas faire suffisamment bien- ou pas assez. Elles s'auto-accusent de façon lancinante d'un manque d'implication. Elles ont souvent une mauvaise image d'elles-mêmes.
Dès l'âge de 8 ans (environ) les filles développent le syndrome de la bonne élève : l'engagement dans une réussite discrète, mesurable à la satisfaction que les autres en retirent. Tout comme la petite fille appliquée travaille à l'école pour le sourire et la satisfaction de ses parents. La même qui peut entreprendre les études qui leur conviendront, celle aussi qui déménagera pour suivre un improbable petit ami. Celle aussi qui reste tard le soir parce qu'elle a promis à son patron "que ça sera fini pour demain".
Cette bonne élève se soumet à un perfectionnisme tyrannique (traité dans tout le chapitre 7 de "La sophrologie au féminin"), dont le tribut est lourd à payer : pression, peur de décevoir, crainte du regard des autres mènent à des efforts permanents et démesurés. Ces femmes craignent l'échec comme la preuve affichée de leur incompétence, et s'appliquent à ne pas décevoir jusqu'à l'épuisement.
Il faut parfois apprendre à redevenir une mauvaise élève pour enfin devenir soi-même : se connaître, entendre et écouter ses besoins, mener sa vie comme on la ressent - et non comme les autres aimeraient qu'elle soit.
Oui c'est clair et ça fait tant de bien!Un pied-de-nez à la vie courante!On se sent vivre ;-)
Rédigé par : mamancoq | 01 avril 2011 à 12:22