Parmi tous les stresseurs "subjectifs" (ceux qui nous font éprouver une sensation de menace), le temps est un élément incontournable.
Peut-être vous reconnaissez-vous dans l'un de ces 4 profils ?
1- Madame Débordée : la femme qui pense qu'elle n'y arrivera jamais
Elle est « surbookée », court sans cesse après le temps, avec la peur de ne jamais réussir à faire entrer toutes ses obligations dans ce qu’elle considère comme une peau de chagrin. Qui plus est, elle déteste être en retard. D’où une nervosité chronique qui impacte ses comportements. Elle s’agite, bouscule son entourage et ne tient qu’au prix d’une énergie durement contenue.
2 - Madame Pressée : celle qui voudrait avoir fini avant d'avoir commencé
Elle est tendue par l’urgence et s’agite à la moindre préoccupation. En fait, elle préférerait n’avoir rien à faire mais si une obligation survient, elle veut s’en acquitter le plus vite possible, pour retrouver le calme. Elle fait tout en même temps, sans choix ni priorités, en manifestant de l’impatience. Elle accélère sans cesse le rythme, en fait trop - et parfois mal.
3 - Madame Déconnectée : celle qui est toujours en retard
A l’inverse de la première, elle est convaincue de faire entrer une foule d’activité dans un temps donné - mais lequel ? Elle sait rarement dire non et pense qu’elle a le temps, avant de réaliser -sidérée - qu’il ne lui en reste plus. Elle évalue difficilement le temps dont elle a besoin pour accomplir une tâche. On constate parfois qu’elle a aussi du mal à se séparer des gens, ou des choses. Quitter un endroit - ou une personne, c’est prendre une décision qu’elle ne peut assumer seule. A terme, elle se sent autant coupable qu’éreintée.
4 - Madame Agitée : celle qui pense toujours à ce qui va se passer après
C’est la championne de l’angoisse, de la « gamberge » et des réveils nocturnes avec dix idées en tête qui tournoient à toute vitesse. Elle pense que le temps ne s’arrête jamais - on ne peut donc jamais être tout à fait tranquille. Elle ne connaît aucun répit, persuadée que rien « n’est jamais fini », ni acquis. Elle va d’un souci à une préoccupation à l’affût de ce qui pourrait se passer « de travers », en se projetant dans un futur angoissant, forcément angoissant.
J'ai axé tout le chapitre 4 de La sophrologie au féminin sur le rapport que nous entretenons avec le temps, la manière dont nous les gérons et la pression qu'il nous impose.
En agissant sur votre perception du temps, vous pouvez déjà améliorer votre bien-être. Vous trouverez des exercices très utiles pour cela.
Pourquoi faut-il d'urgence régler notre problème au temps ?
Le temps nous expose à des situations d'échecs, qui réveillent notre culpabilité, font monter peur ou colère, et menacent notre confiance en nous (et à terme, notre estime)...
Dommage d'en arriver là, pour une simple question de montre ou d'agenda, non ?