Le stress des enfants et celui des parents s'auto-entretiennent. Quand un enfant vit des difficultés qu'il a du mal à surmonter, et qu'il les traduit de manières inhabituelles (mal de ventre, nausées, céphalées, pleurs inapropriés, phrases de dévalorisation...), le (les) parents se trouve en alerte, et à l'affut de la moindre évolution.
Or l'enfant perçoit très bien les doutes de son parents, qui viennent accentuer ses propres incertitudes (je ne vais jamais m'en sortir à l'école, je suis nul, etc., etc...).
Un parent qui vit avec son enfant connaît généralement bien ses réactions. En cas de doute, il vaut mieux commencer par lever les inquiétudes : consulter son médecin généraliste (qui, en général, suit votre enfant et le connaît), interroger ses enseignants (remarquent-ils la même chose que vous ?), consulter un psychologue...
Ces professionnels de la santé et de l'enfance peuvent étayer votre éclairage, et vous guider dans un accompagnement approprié.
Ne laissez pas votre propre stress dégrader la situation. Agissez !