L'autre jour, dans ma voiture, coincée dans un embouteillage, j'entendais à la radio la chanson de Diane Tell "Si j'étais un homme" (si vous l'avez oubliée, ré-écoutez-la sur Deezer).
Découvrez Diane Tell!
Au bout de quelques minutes, j'ai été abasourdie par autant de mièvrerie (je crois que je ne l'avais jamais écoutée en entier...). Et scandalisée aussi. Si on continue à bercer des générations d'adolescentes (et leurs mères !) avec autant de niaiseries dans le registre "j'attends le prince charmant", il ne faut pas s'étonner que les femmes tombent de haut quelques années plus tard en réalisant qu'elles partagent juste la vie d'un homme. Il ne faut pas non plus trouver drôle que certaines célibataires sur le tard désespèrent de rencontrer "l'homme idéal". Celui qui offrira des beaux bijoux, des fleurs pour leur appartement, des parfums à rendre folles...et gna gna gna... Elles s'époumonnent à courir après un mirage parfumé à l'eau de rose, sans remarquer, à la machine à café, Thierry, de la compta.
Moi si je rencontre l'homme de Diane Tell, je l'envoie vite en stage à la Sébastien Chabal's Academy !
Et pourquoi d'abord les femmes attendraient-elles "tout" d'un homme ? C'est vrai, pourquoi ne pas s'acheter nous-mêmes des super bijoux, grâce au bon argent que l'on gagne comme des grandes filles ? Et pourquoi les attentions d'un homme pour une femme devraient passer par des "cadeaux", "voyages"...?
Arrêtons l'utopie qui mène à la frustration (Antoinette Fouque*, sors de mon corps !).
Attention aux mauvaises raisons qui alimentent un besoin de reconnaissance (et d'attentions) déjà très vif chez toute femme, et fatalement impossible à satisfaire.
Quand je demande à une femme ce qu'elle ferait si elle était un homme, dans 80% des cas elle me répond : "Je ferais pipi debout, pour voir ce que ça fait...". Désolée, Diane Tell !
* l'une des fondatrices du MLF
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