Ca y est, nos journaux féminins regorgent de dossiers pour perdre du poids, en perspective de l'été qui arrive (enfin!). Je peux dire que si j'excepte mes clientes en surpoids avéré (disons, plus de 10 kg...), les autres ont toutes une bonne raison d'avoir "trois kilos à perdre". Marrant : à taille égale, même celles qui ont trois kilos de moins que les autres estiment qu'elles ont quand même trois kilos de trop...
Si on utilisait l'IMC comme seule référence, 80% Françaises seraient au poids idéal. Et pourtant, toujours au régime...du moins dans leur tête.
Ce comportement interroge sur la facilité à se sentir bien. On a l'impression qu'il faut toujours qu'il y ait quelque chose qui cloche. Pour des perfectionnistes (90% des femmes), c'est être rappelée à l'ordre en permanence par quelque chose qui restera toujours imparfait, et jamais atteignable. Ce qui crée une tension mentale, et une vigilance sur la nourriture, généralement compensée par un lâcher-prise total lors d'épisodes compulsifs à forte dimension émotionnelle. Aussitôt rattrappé par une reprise en main drastique, jusqu'à la prochaine fois...
La punition n'est jamais très loin non plus : puisque je ne suis pas "capable" d'être mince (alors que je sais très bien boucler les statistiques mensuelles de mon département achat), alors je me punis en ne reprenant pas de ce délicieux gratin, ou en m'interdisant à jamais le chocolat.
Pourquoi ne pas s'accorder de la douceur (de vivre) en relativisant ces questions de poids, plutôt que courir vers un idéal, jamais atteignable, donc définitivement frustrant ?
La sophrologie permet de traiter ces aspects, en redéfinissant, pour chaque femme (et selon ses attentes) son idéal féminin, son rapport à la séduction, l'image qu'elle a d'elle-même, la notion de bien-être physiquement vécue... Accessoirement, elle aide aussi à canaliser les grignotages, et à vivre la gourmandise pour ce qu'elle est : un péché à déguster !
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