Nos culpabilités quotidiennes suffisent à pourrir notre quotidien. Mais, de façon plus insidieuse, elles renforcent des interdits, eux-mêmes souvent fondés sur des croyances très profondes. Certaines d'entre-elles remontent à notre enfance, ou ont été entendues (et crues) au fil de notre vie.
Comme par exemple :
- le bonheur, ça n'est pas pour moi (donc je m'interdis d'être heureuse)
- je n'ai pas le droit d'avoir une activité qui m'apporte du plaisir (je m'interdis de partir en vacances, de prendre du bon temps pour moi...)
- quoi qu'il arrive, je serai toujours seule (je m'interdis de me rapprocher des autres)
- je ne suis pas aimable (je ne rencontrerai jamais personne qui veuille partager ma vie)
- je n'ai pas de chance (je m'interdis d'entreprendre, et encore plus de réussir)
- je ne suis pas douée (je m'interdis d'avoir de l'ambition, de progresser)
- je ne serai jamais riche (je me laisse avoir dans mon travail)
- je ne suis pas assez bien (je rate tout, je ne rencontre que des gens - ou des hommes - nuls)...
Ces interdits sont à la fois bloquants et réducteurs. Les indentifier est déjà une première étape pour s'en libérer. La sophrologie offre aussi une palette d'outils (actes symboliques, visualisations, affirmations positives...) qui parachève cette mise à distance.
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