Tout comme les adultes, les enfants ont "leurs" problèmes et cette anecdote illustre avec perfection le stress du quotidien, ramené à l'échelle de leur vie : un événement qui compte (le passage dans une classe supérieure), extérieur (c'est la maîtresse qui va donner le résultat) mais prévisible (chaque année c'est le même rituel).
Le caractère d'incertitude, fréquent dans le stress, pourrait tenir au fait que l'enfant - tout en ayant conscience de son niveau scolaire - émet un doute sur son appréciation : vais-je passer, ou non ? De deux choses l'une : soit il a mal travaillé - et il le sait - et espère un miracle; soit il a travaillé correctement - et il ne s'en rend pas compte - et craint malgré tout une catastrophe. D'où l'importance d'accompagner les enfants vers l'autonomie, en leur faisant prendre conscience de ce qu'ils font réellement, de ce dont ils sont capables... L'auto-évaluation est primordiale.
Ce jeune écolier subit un des effets majeurs du stress, la perturbation de son sommeil. Toute chose qui peut être améliorée avec quelques exercices de relaxation simples. Car s'il n'est pas possible de modifier l'événement stressant (faire comme si l'annonce du passage n'allait pas se produire), on peut en atténuer les effets avant...et surtout après.
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